Concernant les événements de Persan et Beaumont-sur-Oise, l’Entente Gendarmerie qui regroupe les principales associations liées à la Gendarmerie nationale dans le but de soutenir l'institution, a diffusé le samedi 30 juillet 2016 un communiqué de presse estimant que la justice doit suivre son cours sans pression.
Depuis près de dix jours les gendarmes du Val-d’Oise sont l’objet d’accusations très graves sans aucun fondement, sur les réseaux sociaux largement relayés par les médias, après le décès d'Adama TRAORE suite à son interpellation par la gendarmerie. Depuis quelques jours, les choses dégénèrent et ils sont maintenant l’objet de menaces de mort de tentatives d’intimidations et de déstabilisation de leur famille, suite aux résultats successifs des autopsies qui contredisent l’analyse de la famille TRAORE.
La France est un État de droit. Cela vient d’être rappelé avec force par les autorités politiques de tous bords, suites aux attentats terroristes Islamistes scandaleux qui viennent d'être perpétrés sur le territoire français. Cet État de droit doit être aussi au service des honnêtes citoyens et des forces de l’ordre. Ces menaces de mort en direction de nos camarades militaires et de leur famille sont inacceptables.
S’il n’appartient pas à l’Entente Gendarmerie d’interférer dans l’action de la justice, et de revenir sur les raisons qui ont conduit à l’interpellation d’Adama TRAORE et son frère Bagui, nous souhaitons cependant rappeler certains faits objectifs et informer nos camarades gendarmes, nos compatriotes et les élus.